Le bus 666 - C.Thibert - 92 p. Thierry Magnier - 2013 - 92 p.

Comme tous les matins, la jeune Chloé prend le bus 66 qui doit la mener au collège. Mais la jeune fille, qui refuse de porter ses lunettes, ne remarque pas que ce bus n'est pas le 66 mais le 666. Ce bus d'enfer ne la mènera pas à l'arrêt scolaire habituel mais dans des lieux incroyables comme le désert Mojave ou maléfiques comme l'antre de Lucifer. Malgré les conseils de prudence de Zorgo, le squelette chauffeur, Chloé rencontrera de drôles de passagers comme des fantômes, des zombis et même de jeunes vampires bien sympathiques jusqu'à ce qu'ils l'invitent au manoir du Comte Bracula pour boire jusqu'à plus soif. Heureusement malgré toutes ses aventures, Chloé rencontrera en Ecosse un vrai jeune homme sans dents pointues, ni tête sous le bras qui lui donnera envie de redevenir une humaine tout à fait croquante craquante ! Ce roman loufoque permet de rire de tous les monstres et horribles créatures qui hantaient nos cauchemars d'enfance. La jeune Chloé ne manque ni de souffle, ni de courage pour affronter les pièges tendus par les passagers rencontrés à bord du bus 666. Un récit drôle et tonique ! Dès 9 ans.

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Si vos PetitsProches raffolent des monstres, des ogres et des vampires, alors je vous conseille aussi :

Monstres malades – E.Houdart – 40 p. - Actes Sud junior – 2013 – 5 €
 

Saviez-vous que les monstres ne sont pas immunisés contre les miasmes, les poux, les angoisses et toutes ces petites maladies qui polluent nos hivers ! (Remarquez la dépression n’a pas de saison, le Géant n’est donc pas sorti de ses larmes) Saviez-vous que le Monstre-sous-le-lit a été piqué par la mouche tsé-tsé, que le fantôme est somnambule et que l’ogresse a la varicelle ? Cet album permet une belle vengeance sur tous les monstres qui hantent nos cauchemars. On ne peut plus craindre les ogres, une fois qu’on les a vus vomir ! On rit du diable qui gémit sur la cuvette des wc en attendant son suppositoire chinois au gâteau de riz pour soigner sa diarrhée ! Chaque tourne de page offre à gauche, une description précise mais complètement farfelue de la maladie, des symptômes et du traitement. La page de droite recueille les illustrations d’Emmanuelle Houdart. Reconnaissables entre toutes, elles sont fantasmagoriques et oniriques à souhait. De nombreux clins d’œil graphiques sont à chercher pour les amateurs ! Un vidal drôle et extravagant pour guérir de la peur des monstres ! Dès 6 ans.

 

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Le Buveur d’encre – E.Sanvoisin/M.Matje – 40 p. - Nathan – 2011 – 5.60 €

 

Odilon ne comprend pas pourquoi il est le fils de ses parents et particulièrement de son père. Ce dernier est libraire. Il est entouré de livres à la boutique mais son amour des livres le pousse à apporter des ouvrages par centaine à la maison. Odilon vit entouré de romans, de documentaires, de dictionnaires. Malheureusement Il n’aime pas lire. L’odeur des livres lui pique le nez. Les histoires le rasent. Il n’a rien en commun avec son père. En ce début de vacances, son embauche à la librairie l’attriste. Il s’ennuie entre les rayonnages, alors il observe les clients. Il reconnaît les habitués, les nouveaux lecteurs, les touristes et les voleurs. D’ailleurs il ne connaît pas cet individu un peu étrange qui vient de pousser la porte de la librairie. Son œil d’expert le classe d’emblée dans la catégorie des bizzaroïdes : il a le teint gris, les sourcils en bataille et un air complètement ahuri. Il ne marche pas vraiment, il semble voler quelques centimètres au dessus du sol. En cachette, Odilon le suit de rayon en rayon. Après quelques minutes, l’étrange client prend un livre, glisse une paille à l’intérieur et sa bouche semble aspirer le livre. Odilon ne dit pas un mot. Il ne fait pas un geste. Il a peur. Il attend que l’horrible client soit sorti pour prendre le livre. Ce dernier est très léger et surtout il est vide : plus une ligne, plus un mot. Odilon vient de rencontrer un vampire de livre. S’il n’aime pas les aventures racontées dans les romans, c’est peut-être parce qu’il aime les vivre « pour de vrai ». Sans attendre une seconde, Odilon sort de la boutique pour suivre le vampire qui semble se diriger vers le cimetière …Ce très court roman est un délice ! Le suspens et la peur sont au rendez-vous. Je pensais le lire à MoyenMoyen mais je vais attendre quelques mois car je crains des nuits agitées suite à la découverte des vampires de livre. Les enfants aguerris adoreront cette histoire étrange. Odilon est un personnage drôle et surprenant. Les illustrations facilitent la lecture et permettent d’intensifier la peur ressentie. Aux lecteurs avertis dès 7 ans.
 

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Chroniques de l’Université invisible – M.Fierpied – 460 p. - Ecole des Loisirs - 2010 - 13 €

 
 
 

Tout est réuni dans ce roman : l’amitié, les pouvoirs magiques, la rébellion, la quête … Attention : certaines scènes sont un peu angoissantes ! C’est ça de fricoter avec des vampires !!!



 

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