Je suis en retard à l'école parce que … B.Chaud/D.Cali – 40 p. - Hélium – 2015 – 12,50 €

Après Je n'ai pas fait mes devoirs parce que … MoyenMoyen, 8 ans, et moi avons découvert avec plaisir et délectation Je suis en retard à l'école parce que … Cet album loufoque à souhait propose de suivre les aventures d'un jeune garçon sur le chemin de l'école. Cette pérégrination tumultueuse commence dès le petit déjeuner, lorsqu'il découvre une famille de fourmis géantes attablée dans la cuisine. Les parents et leurs petits dévorent consciencieusement ses tartines et ses céréales préférées. Il court alors chez les voisins pour leur demander du pain mais une terrible bataille se joue dans le salon et afin de ne pas perdre de temps il décide de sauter le petit déjeuner et de prendre la route. Malheureusement des démons ninjas, des majorettes zélées, un gorille bigleux et même le Président croiseront le chemin de ce petit garçon particulièrement inventif qui aura toutes les peines du monde à passer le portail de l'école. Heureusement il connaît ses classiques et il pourra s'inspirer des héros des contes pour affronter cette journée extraordinaire et convaincre la maîtresse de la véracité de ses excuses ! Je suis en retard à l'école est un vade-mecum indispensable pour tous les écoliers. Les illustrations de Benjamin Chaud sont savoureuses et offrent de multiple détails à découvrir. Dès 4 ans.

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Je n’ai pas fait mes devoirs parce que …D.Cali/B.Chaud – 30 p. - Hélium – 2014 – 12.50 €

Lorsque je sombrerai tranquillement dans ma chambre de la maison de retraite des Bleuets, je me souviendrai de deux horribles souvenirs de l'enfance de mes enfants. Tout d'abord, les virus, les miasmes et les microbes en tout genre et aussi LES DEVOIRS ! Les horribles devoirs qui bloquent toute la famille au retour de l'école. Cahiers de texte vissés sous les yeux, cartables avachis aux pieds des chaises ... les leçons s'enchaînent, la fatigue s'accumule et les pleurs ne sont jamais loin ! Parfois j'aimerais que mes enfants me mentent et me disent qu'ils n'ont pas de devoirs mais ils sont cruellement honnêtes et je ne peux pas y échapper ... Alors moi, ce héros, à l'imagination débordante et à la fainéantise affichée, je l'adore même s'il ment comme un arracheur de dents. Chaque tourne de page propose de "bonnes" excuses pour se justifier auprès de la maîtresse de ne pas avoir fait ses devoirs. Des elfes qui ont caché les crayons, des reptiles géants qui ont envahi le quartier ou l'enterrement de son chat, ce jeune garçon déploie un éventail de possibilité incroyable ... Malheureusement, il n'est pas le seul à lire des livres ! Cet album aux illustrations soignées et aux détails croustillants propose un très bon moment de lecture. Le rire et l'imagination sont au rendez-vous et remontent le moral après la "tannée" des devoirs ... Dès 6 ans.

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Le grand Livre de la bagarre – S.Bloch/D.Cali – 32 p. - Sarbacane- 2013 – 17.50 €

J’aimerais croire à la vertu des discours pacifistes envers nos enfants. J’ai toujours tenté de les encourager à dialoguer avec leurs camarades. Depuis qu’ils sont en âge d’aller à l’école, je leur enseigne que la violence est la force du faible et blablabla …Je trouvais mon discours plutôt convaincant et ma foi, j’aurais bien juré que mes Loups ne s’étaient jamais battus (je sais, je suis fleur bleue !). Par un mystérieux concours de circonstance, j’ai entendu les aînés former MoyenMoyen aux lois de la cour d’école. Je ne vous cacherai pas que j’ai été légèrement ébranlée dans mes convictions et que la loi du plus fort ou en tout cas la loi du Talion sévit toujours … Tout d’abord, le grand Livre de la bagarre porte bien son nom. Avec ses 31x39 cm, cet album peut aussi servir de bouclier ! Dans tous cas, il est un vade-mecum drôle et impertinent pour connaître les règles de la bagarre. La prescription est savoureuse et rappelle que certaines conditions sont indispensables : les combattants doivent être de même poids, de même taille et surtout ils doivent être à nombre égal. Si cette règle est enfreinte alors c’est une bagarre-triche ou une bagarre injuste ! L’organisation des combats est rôdée depuis des millénaires et seules deux phrases peuvent arrêter la lutte : « A table » et « Attention, voilà la maîtresse » … Les lecteurs trouveront des conseils avisés comme une méfiance absolue envers les filles qui sont des bagarreuses très douées ! Les illustrations de Serge Bloch sont parfaitement ajustées au récit et soulignent les situations cocasses. Mes enfants et moi avons beaucoup ri à la lecture de ce grand album. Il nous a permis de discuter et d’échanger sur la violence et l’échange des coups … En conclusion, GrandGrand et MoyenGrand m’ont certifié que s’ils avaient suivi mes recommandations de non-violence, ils n’auraient pas survécu à l’école primaire …Dès 6 ans.

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L’amour ? C’est mathématique ! – D.Cali – 59 p. - Sarbacane – 2013 – 6.95 €

J’ai obtenu un bac L. Autant vous dire que les maths et moi, ce n’était pas vraiment une histoire d’amour. Alors quand j’ai vu ce livre à la librairie, je n’ai pas résisté … Paul est un jeune collégien qui n’aime pas les maths non plus. Mais grâce à la loi des probabilités, il va découvrir un sésame pour réussir son plus grand défi : sortir avec une fille ! Grâce au théorème, il comprend que s’il multiplie les prétendantes, il multiplie ses chances d’obtenir un oui. Cette théorie comble toutes ses attentes car il a trois amoureuses : Pauline, son amie depuis toujours, Julie, la sportive, championne de taek-wondo et Melissa, la gothique. Avec sa formule mathématique, Paul pense alors faire sa demande aux trois filles en même temps pour obtenir 87.5 % de chance d’avoir au moins une fille avec laquelle sortir ! Avant de se lancer dans ses demandes simultanées, il se confie à ses meilleurs amis qui sont aussi de grands théoriciens de l’amour. Clément trouve tout de suite un problème majeur à sa technique : et si deux filles te disent oui en même temps ? Paul n’avait pas pensé à ce problème et le voilà reparti dans de grands calculs … ll apprendra plus tard que l’amour n’est pas logique et qu’il faut parfois prendre des risques pour obtenir un vrai oui, un oui du cœur ! Ce court roman est drôle. Le personnage de Paul est étonnant. Ses calculs et ses théories sont savoureuses. On se prend au jeu des probabilités et on émet aussi des hypothèses … On sait bien qu’en amour 1+1 ≠ 2 ! Chez moi 1+1 = 6 ! Dès 10 ans.

 

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L’Ennemi – S.Bloch/D.Cali – 60 p. - Sarbacane – 2007 – 17 €

Cet ouvrage est un album. En le feuilletant, on aperçoit peu de texte. Les illustrations semblent premières. On en conclut alors trop vite que cet album est réservé aux jeunes lecteurs. Il est en fait destiné à chacun d’entre nous, petit ou grand. L’Ennemi est un ouvrage graphique sur l’absurdité de la guerre. On devine en toile de fond que l’histoire se déroule pendant la 1ère guerre mondiale mais cette histoire décrit toutes les guerres et leurs atrocités. Quelque part, deux trous déchirent la plaine. Dans chacun des trous, un soldat se terre et attend le moment propice pour tuer celui d’en face, celui qui est cruel et sans pitié, celui qui exterminera les femmes et les enfants, celui qui n’est pas ou plus humain. Celui qui est l’ennemi ! …A la faveur d’une nuit sans lune, un des soldats décident de se camoufler pour traverser le no man’s land et tuer l’ennemi afin de mettre fin à cette attente interminable … Les illustrations de Serge Bloch sont variées, des dessins, des photographies et des montages numériques. Mais cette variété n’induit pas une surenchère graphique. Dans cet album, Serge Bloch, travaille à l’économie. Le trait fin et juste fonctionne en complémentarité du récit. La narration est portée autant par le texte que par l’image. Et c’est le dialogue entre les deux qui donne du sens et de la profondeur à cet album singulier et percutant. L’organisation de l’objet-livre est aussi réfléchi et porteur de sens. Cet album ambitieux mais très accessible peut-être lu par des enfants dès 9 ans mais je pense que l’âge de réception se situe plus vers 12 ans.

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Moi j’attends – D.Cali/S.Bloch – 40 p. - Sarbacane – 2005 – 13.90 €

Un format original pour un album original qui ne tient qu’à un fil. Un simple fil de coton rouge se déroule tout au long de cet album. Il représente la vie et surtout cet état d’attente permanent dans lequel nous sommes tout au long de notre existence. Nous attendons de grandir, nous attendons l’amour, nous attendons un enfant, nous attendons que les enfants grandissent … Ce lien tressé est savamment mis en scène dans les illustrations de Serge Bloch pour représenter tantôt l’écharpe de la bien-aimée, tantôt le cordon ombilical du nouveau-né … En suivant ce simple cordon écarlate, nous découvrons la vie d’un homme de la petite enfance à la vieillesse. Le récit est simple, tendre et lumineux. Sans mièvrerie, nous suivons les aléas de sa vie, la guerre, le veuvage mais aussi ses réussites, son mariage au long cours, ses enfants et ses petits enfants. J’ai été touchée par cet album original et ambitieux que je pense d’ailleurs offrir à un proche qui se marie bientôt …
 

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