mercredi 18 décembre 2013

Calpurnia – J.Kelly – 420 p. - Ecole des Loisirs – 2013 – 19 €

 
A 11 ans, Calpurnia Tate grandit au cœur du Texas dans une famille aisée. En 1899, elle bénéficie d’une éducation très différente de ses six frères. Même si elle va à l’école du village, elle doit parfaire ses talents en couture et en cuisine. Sa mère attend d’elle un comportement irréprochable afin de devenir une épouse modèle. Malheureusement Calpurnia ne semble pas douer pour les activités domestiques. Elle tricote mal, ses dentelles sont de travers et ses tartes ressemblent à des briques. Calpurnia n’a qu’une seule passion : la nature. Elle passe des heures agenouillée dans l’herbe pour observer les insectes. Le biotope de la rivière n’a plus de secret pour elle. Elle collectionne les larves, les tétards et les chenilles. A cause d’une bibliothécaire revêche, qui lui a refusé le prêt de l’Origine des espèces de Charles Darwin, Calpurnia va se tourner vers son grand-père pour accéder à la bibliothèque familiale. En demandant ce livre, Calpurnia va alors découvrir un grand-père naturaliste qui sera comblé par sa petite-fille si curieuse et si enthousiaste. Mais les parents de Calpurnia ne voient pas d’un très bon œil cet engouement scientifique … Loin des grandes séries fantasy et des quêtes héroïques, Calpurnia est pourtant tout aussi dépaysant. Ce personnage féminin ne manque ni de courage, ni de panache. Son évolution tout au long du roman est un plaisir à découvrir. De nombreuses données scientifiques et historiques sont mêlées au récit et permettent de contextualiser la vie de cette jeune fille. Les relations familiales et particulièrement les liens du grand-père avec sa petite fille sont menés habilement et sans mièvrerie. Néanmoins je conseille ce roman aux jeunes lecteurs confirmés qui aiment les histoires longues au rythme lent. Dès 10 ans.

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