mercredi 17 juillet 2013

L’invention d’Hugo Cabret – B. Selznick - 533 p. - Bayard Jeunesse – 2012 - 15 €


Quel drôle de roman ! Est-ce d’ailleurs vraiment un roman ? Est-ce un album ? Et bien cet ouvrage est à la frontière des deux genres : mi roman, mi album et c’est justement cela que j’ai trouvé magistralement bien trouvé et bien fait. L’histoire est captivante, le récit est simple et les illustrations sont partie intégrante du récit car ce dernier est elliptique. La lecture est obligatoirement double, cette constante sollicitation intellectuelle est géniale et crée une dynamique de lecture stimulante. En lisant cet hybride, j’avais l’impression de lire un roman en deux langues comme dans ces romans une page VO, une page français ! Rien avoir avec la lecture d’une bande dessinée car le lien entre texte et images est différent. Les illustrations sont pleines pages, en crayonnés noir & blanc avec des points de vue innovants, Mooz, zoom, plongée …1931, Hugo Cabret est un jeune orphelin qui tente d’achever l’œuvre de son père : un automate ! Il est persuadé que cet automate conserve un secret. Hugo, livré à lui-même, survit dans une gare parisienne en volant les pièces dont il a besoin pour réparer sa marionnette. Aidé de compagnons inattendus, Hugo devra déjouer des pièges, des trahisons pour connaître le secret de son Père. Ce récit est une histoire en abymes qui m’a entrainée jusqu’aux petites heures du matin !