dimanche 19 janvier 2014

Zizi Chauve-souris, t. 1 : Cheveux rester – L.Trondheim/G.Bianco – 48 p. - Dupuis – 2012 – 14.50 €

 
MoyenMoyen a choisi cette bande dessinée à la bibliothèque. Cette semaine là, il était très fier de sa sélection : des documentaires sur les lézards, sur les serpents et cet album. Je me doutais de son critère de choix : le titre ZIZI est très évocateur à son âge. Sur le chemin du retour, sanglé dans son réhausseur, il riait aux éclats en la lisant. Vous pensez bien que je la lui ai piquée dès son coucher (Il ne voulait pas me la prêter car Monseigneur ne l’avait pas finie !). Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre : BD à la Titeuf, BD à la Tom-Tom et Nana …..Mais non Zizi m’a surprise. Cette jeune héroïne ne ressemble à personne. Elle est peut-être une descendante de la famille Adams. Elle est aussi du même arbre généalogique que Billy Brouillard. Je pense que Gomez, le père Adams pourrait être le père de Zizi. D’ailleurs elle serait sûrement contente de connaître son père. Zizi vit seule avec sa mère qui ne veut pas lui dévoiler ses origines paternelles … Cette incertitude la tourmente et l’inquiète … Le soir dans son lit, elle invente de multiples scénarios pour expliquer la disparition de son père. Elle discute de ses angoisses avec sa chauve-souris apprivoisée. C’est-à-dire que c’est plutôt la chauve-souris qui tente de domestiquer Zizi qui est complètement fantasque et un brin tyrannique. Ses cheveux sont à son image, ingérables, capricieux et lunatiques. Son humour est dévastateur et son intérêt pour les zombies, les falquenins (horrible créature mi-chien mi-chat), les grand-garous, les gobeurs d’yeux et les sports de combat décourage sa mère et ses amis de la fréquenter trop longtemps. Heureusement son contrat avec la chauve-souris lui permet de développer tous ses talents et de débrider son imaginaire que l’on partage avec plaisir… Le récit est formé de nombreuses situations et anecdotes qui peuvent se lire séparément. Les couleurs un peu ternes et délavées soulignent l’ambiance « fantastique » de cet ouvrage. Une bande dessinée pour rire mais aussi pour réfléchir … Dès 7 ans.
 
 


 

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