jeudi 22 août 2013

Moi, sorcier en neuf leçons – C.Cahour – 224 p. - Oskar éditeur – 2011 – 9.95 €

 
Depuis 2005, Oskar éditeur est une maison d’édition qui propose des livres attrayants pour les enfants. Je surveille donc leurs nouveautés. Moi, sorcier en neuf leçons m’a attirée car l’illustration de couverture de Krystel est très réussie : la détermination que je lis dans ces deux regards, les yeux du jeune garçon et ceux du chat m’ont envoûtée comme une formule magique. Antoine a 11 ans, c’est un jeune garçon dynamique qui vit paisiblement avec ses parents et sa sœur Charlotte. Sa vie tourne rond si ce n’est ses doigts qui le picotent de temps en temps. Effectivement il a une petite malformation, le bout de ses doigts et de ses pouces sont aplatis. Cette particularité ne le dérange pas mais parfois il ressent comme des frissons dans ses doigts atrophiés. Antoine fête son anniversaire dans quelques jours et comme tous les ans, il doit se plier à une coutume de la famille : il doit rendre visite à son grand-oncle Fulbert. Antoine ronchonne car aller visiter cet excentrique Fulbert n’est vraiment pas agréable. Isolé dans une ferme, ce vieil homme mystérieux, guérisseur lui offre chaque année des cadeaux étranges : un coffret en bois, une plume d’aigle, un caillou, des graines, un os de seiche. Poli, Antoine entasse ses cadeaux car Fulbert lui a fait promettre de les garder précieusement. Mais aujourd’hui, pour ses douze ans, Grand-Oncle précise à Antoine que cet anniversaire est vraiment particulier. Il invite donc le garçon à s’installer dans son bureau et lui raconte une histoire, leur histoire car dans cette famille, certains enfants déclarent un don étrange le jour de leurs douze ans : ils ont la capacité d’entendre les pensées des individus qui les entourent … Fulbert lui explique que ses malformations aux mains sont les stigmates de son don de télépathie. A partir d’aujourd’hui, et grâce à la transmission de son aïeul, Antoine entendra les pensées de toutes les personnes environnantes simplement en pinçant ses index contre ses pouces. Il devra développer son don en suivant les recommandations du carnet familial commencé par Tante Philomène en 1842. Heureusement, Fulbert lui confie son chat Nicéphore afin de guider le jeune télépathe dans son apprentissage. En le quittant, Fulbert rappelle à Antoine que le don est « un trésor qu’on ne peut garder pour soi ! Il faut en faire profiter les autres ». Antoine entend sa mère l’appeler, Fulbert lui dit adieu pendant que Nicéphore saute dans ses bras : sa nouvelle vie commence aujourd’hui …Dès 9 ans.
Ce roman ouvre une série de 5 tomes.