mercredi 17 juillet 2013

Le tourneur de page passage en Outre Monde – M. Zurcher – 405 p. - Edition Eveil et Découvertes – 2011 - 12.35 €


Après une guerre mondiale, l’humanité a presque disparu. Sous la Bulhavre, la vie est réglementée et régie afin que chacun soit heureux. Contrôle intégral, liberté nulle, surveillance totale : le bonheur demande une soumission absolue. Les enfants sont conçus sous contrôle et les couples sont formés par l’Autorité suprême. Il pleut le mercredi et le samedi. A l’école, les enfants n’apprennent pas, ils récitent inlassablement les préceptes du Manuel de Vie. Afin de permettre à chacun de bénéficier d’une vie saine, tous les habitants sont greffés : une misphère implantée dans le nombril. Alkan est un jeune homme un brin téméraire. Une nuit, il fabrique un skateboard de fortune et décide de le tester. Lors cette escapade, la vie d’Alkan va basculer.
Il découvre par hasard que des individus vivent en dehors de la Bulhavre : Alkan est sidéré de rencontrer des hommes, des femmes et des enfants libres et heureux … J’ai éprouvé de vrais frissons de peur. La tension est palpable et le suspens est très bien tenu. Les personnages sont fascinants et les sentiments éprouvés sont parfois terrifiants (vous le savez je suis assez sensible !). Le frère d’Alkan doit vivre avec un handicap : il ne peut s’empêcher de dessiner. Sous la Bulhavre, les arts sont interdits : Tahar doit combattre chaque jour son besoin de dessiner que ce soit dans le sable qui crisse sous ses pieds, avec une fourchette dans son assiette lors du repas. Sa mère ne supporte plus de voir son fils dessiner, elle ne supporte plus de voir son fils désobéir. Elle décide alors de le dénoncer à l’Autorité Suprême. A son retour de l’école, Alkan découvre que Tahar a disparu …Certaines scènes sont vraiment difficiles : pour les Loups et les Louves qui ont plus de 10 ans.