J'avais commencé ce roman lors de sa sortie mais après quelques chapitres, j'avais arrêté … Trop sombre ! Il y a quelques semaines, GrandGrand rentre de voyage scolaire en m'offrant ce livre. Plus moyen d'y échapper, je devais le lire. Dès les premières lignes, j'ai reconnu le style de l'auteur et retrouvé le rire sardonique de la Mort. Effectivement dans ce roman, c'est la Mort qui nous parle. Elle raconte comment elle s'épuise à récolter les âmes, comment elle s'étonne souvent du comportement des humains et surtout comme elle s'attache à certains, très peu d'entre nous, comme l'héroïne de ce roman : une petite fille, une petite voleuse de livres, Liesel Meminger. Trois fois Liesel et la Mort se rencontreront et se reconnaîtront … Mais malgré son jeune âge, Liesel n'a pas peur enfin elle n'a plus peur de la Mort car de 1939 à 1945, elle apprendra que l'on ne peut rien contre la guerre, la folie des hommes, ce que certains appellent le Destin … Si ce n'est profiter de la vie, de l'amour et de l'amitié tant que ceux que l'on aime sont encore vivants ...Malgré toutes les épreuves qu'elle doit surmonter dont le deuil de son jeune frère, Liesel va s'attacher à des parents adoptifs, à des camarades d'école et particulièrement à Rudy qui deviendra son meilleur ami et son complice pour voler des livres dans l'une des plus belles bibliothèques de la ville. C'est grâce à son père adoptif que Liesel a appris à lire et chacun des mots qu'elle lit, devient une ressource, un soutien pour survivre dans une Allemagne ravagée par le nazisme. Livre après livre, mot après mot, Liesel se construit une forteresse psychologique qui la protégera pour ne pas sombrer … Ce roman est bouleversant. Les personnages et leurs relations sont travaillés avec finesse et virtuosité. Sans mièvrerie, ni affectation, l'auteur nous entraîne au cœur de Munich qui vit les heures les plus sombres de son histoire. Les alternances de points de vue, les mises en abymes du récit lui-même et le contexte historique font de ce roman, une lecture poignante qui ne laissera pas le lecteur indifférent. A chaque tourne de page, on attend la troisième rencontre de Liesel avec la Mort … Dès 13 ans pour les lecteurs confirmés.lundi 24 mars 2014
La Voleuse de livres – M.Zusak /M.F. Girod – 633 p. - Pocket – 2008 – 8,10 €
J'avais commencé ce roman lors de sa sortie mais après quelques chapitres, j'avais arrêté … Trop sombre ! Il y a quelques semaines, GrandGrand rentre de voyage scolaire en m'offrant ce livre. Plus moyen d'y échapper, je devais le lire. Dès les premières lignes, j'ai reconnu le style de l'auteur et retrouvé le rire sardonique de la Mort. Effectivement dans ce roman, c'est la Mort qui nous parle. Elle raconte comment elle s'épuise à récolter les âmes, comment elle s'étonne souvent du comportement des humains et surtout comme elle s'attache à certains, très peu d'entre nous, comme l'héroïne de ce roman : une petite fille, une petite voleuse de livres, Liesel Meminger. Trois fois Liesel et la Mort se rencontreront et se reconnaîtront … Mais malgré son jeune âge, Liesel n'a pas peur enfin elle n'a plus peur de la Mort car de 1939 à 1945, elle apprendra que l'on ne peut rien contre la guerre, la folie des hommes, ce que certains appellent le Destin … Si ce n'est profiter de la vie, de l'amour et de l'amitié tant que ceux que l'on aime sont encore vivants ...Malgré toutes les épreuves qu'elle doit surmonter dont le deuil de son jeune frère, Liesel va s'attacher à des parents adoptifs, à des camarades d'école et particulièrement à Rudy qui deviendra son meilleur ami et son complice pour voler des livres dans l'une des plus belles bibliothèques de la ville. C'est grâce à son père adoptif que Liesel a appris à lire et chacun des mots qu'elle lit, devient une ressource, un soutien pour survivre dans une Allemagne ravagée par le nazisme. Livre après livre, mot après mot, Liesel se construit une forteresse psychologique qui la protégera pour ne pas sombrer … Ce roman est bouleversant. Les personnages et leurs relations sont travaillés avec finesse et virtuosité. Sans mièvrerie, ni affectation, l'auteur nous entraîne au cœur de Munich qui vit les heures les plus sombres de son histoire. Les alternances de points de vue, les mises en abymes du récit lui-même et le contexte historique font de ce roman, une lecture poignante qui ne laissera pas le lecteur indifférent. A chaque tourne de page, on attend la troisième rencontre de Liesel avec la Mort … Dès 13 ans pour les lecteurs confirmés.
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