J’ai choisi ce roman pour son titre qui m’annonçait un roman de fantasy et pour son auteur que j’affectionne particulièrement. J’ai eu raison concernant le talent de Martin Page mais je me suis complètement trompée sur le genre de ce roman qui parle d’amour. Tout d’abord, il traite de l’amour filial. Martin, jeune homme de 12 ans, est très attaché à son père qui lui dérive doucement vers l’excentricité et la perte de repère depuis le décès de sa femme. Ce médecin tente d’être un père prévenant mais il ne sait pas comment aider et soutenir son fils. Leurs relations sont singulières et un brin farfelues. Néanmoins ils avancent main dans la main vers un avenir incertain qu’ils craignent tout deux. Ce roman traite aussi et surtout de la difficulté du premier amour. Lorsque Marie avoue son amour à Martin à la bibliothèque (je vous l’avais dit les bibliothèques sont les cartes du tendre du XXIè siècle !), il est tellement heureux qu’il ne pense pas qu’il fallait tout de suite embrasser sa petite amie. Suite à cette absence de baiser, Marie change d’avis. Elle propose alors à Martin de continuer sur les voies de l’amitié … Notre jeune héros est accablé. Il cherche des explications rationnelles au désintérêt de Marie mais y a-t-il des réponses aux tourments de l’amour ? Peut-on forcer les sentiments ? Existe-t-il quelque part une recette miracle ou un philtre secret ? J’ai beaucoup aimé ce roman court et pourtant très dense. Le style de Martin Page est un plaisir. Les métaphores employées sont savoureuses et donnent au récit une puissance narrative intense. Les passages d’introspection de Martin sont de véritables pépites à lire et relire pour s’imprégner de ces pensées vives et philosophiques. Les situations cocasses, particulièrement les dialogues entre le père et le fils, sont elles aussi intelligentes et plus fines qu’elles ne peuvent laisser penser aux premiers abords. Un roman d’apprentissage amoureux délicieux. Dès 10 ans.dimanche 22 décembre 2013
Traité sur les miroirs pour faire apparaître les dragons – M.Page – 60 p. - Ecole des Loisirs – 2009 – 7.70 €
J’ai choisi ce roman pour son titre qui m’annonçait un roman de fantasy et pour son auteur que j’affectionne particulièrement. J’ai eu raison concernant le talent de Martin Page mais je me suis complètement trompée sur le genre de ce roman qui parle d’amour. Tout d’abord, il traite de l’amour filial. Martin, jeune homme de 12 ans, est très attaché à son père qui lui dérive doucement vers l’excentricité et la perte de repère depuis le décès de sa femme. Ce médecin tente d’être un père prévenant mais il ne sait pas comment aider et soutenir son fils. Leurs relations sont singulières et un brin farfelues. Néanmoins ils avancent main dans la main vers un avenir incertain qu’ils craignent tout deux. Ce roman traite aussi et surtout de la difficulté du premier amour. Lorsque Marie avoue son amour à Martin à la bibliothèque (je vous l’avais dit les bibliothèques sont les cartes du tendre du XXIè siècle !), il est tellement heureux qu’il ne pense pas qu’il fallait tout de suite embrasser sa petite amie. Suite à cette absence de baiser, Marie change d’avis. Elle propose alors à Martin de continuer sur les voies de l’amitié … Notre jeune héros est accablé. Il cherche des explications rationnelles au désintérêt de Marie mais y a-t-il des réponses aux tourments de l’amour ? Peut-on forcer les sentiments ? Existe-t-il quelque part une recette miracle ou un philtre secret ? J’ai beaucoup aimé ce roman court et pourtant très dense. Le style de Martin Page est un plaisir. Les métaphores employées sont savoureuses et donnent au récit une puissance narrative intense. Les passages d’introspection de Martin sont de véritables pépites à lire et relire pour s’imprégner de ces pensées vives et philosophiques. Les situations cocasses, particulièrement les dialogues entre le père et le fils, sont elles aussi intelligentes et plus fines qu’elles ne peuvent laisser penser aux premiers abords. Un roman d’apprentissage amoureux délicieux. Dès 10 ans.
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